Dimensions et cultures du Bouddhisme
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 Brahmā et les dieux dans le bouddhisme (en travaux)

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MessageSujet: Brahmā et les dieux dans le bouddhisme (en travaux)   Brahmā et les dieux dans le bouddhisme (en travaux) EmptyLun 25 Sep - 19:06

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Brahmā




Brahmā (devanāgarī : ब्रह्मा) est le dieu créateur-démiurge de l'hindouisme, le premier membre de la Trimūrti, la trinité des déités hindoues majeures. Les autres membres sont Vishnou et Shiva. Sarasvatī est sa shakti, son énergie, son épouse. Sa monture vāhana est un hamsa, une oie ou un cygne. Sa couleur est le rouge. Il n'est pas mentionné dans les Veda, mais seulement à partir des Brāhmaṇa, et il est très présent dans le Mahābhārata, le Rāmāyaṇa et les Purāṇa. C'est une personnification de la notion abstraite de brahman.


Brahmā intervient seulement de façon occasionnelle dans les affaires des dieux, et encore plus rarement dans celles des mortels. Il est considéré comme le père de Dharma et Atri. Brahmā vit à Brahmapura (en), une cité située sur le mont Meru.


Sa vie dure 36 000 de ses jours (cent de ses années), chacun d'eux valant environ 8,64 milliards d'années des mortels (voir Mesure védique du temps). Brahmā est un agent du Brahman, le « Soi Suprême » de l'hindouisme.


Ce dieu est un deus otiosus : bien qu'étant le Créateur de toutes les créatures vivantes, il n'y a que quelques temples lui étant totalement dédiés, à Pushkar au Rajasthan, à Kumbakonam, à Thirupattur et Pondichéry au Tamil Nadu, et à Thirunavaya au Kerala6, ainsi que le temple d'Angkor Vat au Cambodge.


Dans le canon bouddhique, Brahmā apparaît dans plusieurs récits comme un personnage important.


Dans le bouddhisme

Dans le bouddhisme, Brahmā n'est pas considéré comme le créateur du monde mais comme le roi des dieux ; il est, comme toute créature en dehors des bouddhas et des arhat, soumis au cycle du saṃsāra. Selon Jean Delumeau : « Pour le Bouddha, l'idée de Brahmā-Créateur est dangereuse, notamment parce qu'elle engendre des théories et des pratiques erronées, qui ne peuvent conduire à la libération de l'individu. [...] Les textes canoniques [...] emploient souvent le nom propre Brahmā ou Mahā-Brahmā comme un adjectif qualificatif pour désigner des puissants Brahmā qui habitent dans les Sphères subtiles. Ceux-ci ont un niveau spirituellement très inférieur à celui d'un Bouddha et d'un arhant ».


Brahmā apparaît dans plusieurs textes du canon bouddhique. Par exemple, Shakyamuni, après avoir atteint l'illumination, l'éveil, hésite à enseigner au monde une doctrine si subtile. Brahmā intervient alors pour le convaincre d'enseigner, puisque certains seront assez sages pour comprendre un tel enseignement.


Notions de dieu et de divinité dans le bouddhisme


Le bouddhisme est considéré comme une religion. La conception bouddhique du monde exclut toute "vérité éternelle" comme celle d'un dieu et de sa création" . L’existence d’un dieu créateur et de divinités au sein du bouddhisme, généralement issues de l'hindouisme, et leurs significations dans le bouddhisme est un sujet de controverses académiques ou d’incompréhensions populaires.


Conception bouddhique du monde selon le Dalaï-Lama


« Avec douceur mais constance, il [le Dalaï-Lama] rejeta les suggestions selon lesquelles le bouddhisme et le christianisme seraient des langues différentes qui parlent des mêmes croyances essentielles. »


« Le Dalaï-Lama : ... Au sein du christianisme il existe plusieurs façons d'interpréter et de comprendre le concept de Dieu ... il existe une compréhension mystique profonde du concept de Dieu, une façon d'envisager Dieu moins en termes de divinité personnelle qu'en tant que fondement de l'être. ... Il devient possible d'établir des rapprochements avec certains éléments de la pensée et de la pratique des bouddhistes, ainsi qu'avec certains aspects de l'école de pensée hindouiste Samkhya comme la notion de Grand Brahman (mahabrahman). »1p 77-78


« Le Dalaï-Lama : ... La tradition bouddhiste qui n'insiste pas sur la croyance en un créateur sera peut-être plus opérante pour d'autres. Dans la tradition bouddhiste on insiste sur le sens de la responsabilité personnelle plutôt que sur un être transcendant. »1p 87



« Le Dalaï-Lama : ... Toute la conception bouddhique du monde repose sur une position philosophique centrée sur le principe d'interdépendance selon lequel toute chose ou événement est le pur produit d'interactions entre des causes et des conditions. Il est quasiment impossible, dans cette vision du monde, de faire place à une vérité atemporelle, éternelle et absolue. Il n'est pas possible non plus d'y intégrer le concept de Création divine. Réciproquement, pour un chrétien dont toute la conception métaphysique du monde est fondée sur la croyance en la Création et en un Créateur divin, ... à partir d'un certain point, le dialogue devient problématique et les deux traditions divergent. »


La divinité du Bouddha


Bien que la notion d’un dieu créateur soit absente de la plupart des formes du bouddhisme (elle est présente dans des formes syncrétiques en Indonésie), la vénération et le culte du Bouddha historique (Siddhārtha Gautama) en tant que Bhagavata (en) (un terme traditionnel de l'Inde qui précède le nom des divinités (parfois transcrit Bhagavan ou Bhagwan)) joue un rôle important dans le Theravāda et particulièrement dans le Mahāyāna, où le Bouddha est élevé au rang de quasi-dieu.


Dans certaines traditions du Mahayana (comme le Tathagatagarbha ou dans la Terre Pure) le Bouddha est déclaré "omniprésent", "omniscient", "essence libératrice de la réalité". Certains tantras décrivent le Bouddha comme la "source de tous les êtres et de tous les univers". Le Bouddha historique est perçu par l’école Jonangpa du Bouddhisme tibétain comme étant « absolu, omniprésent, connaissance suprême au-delà des limitations de la conscience ordinaire ».


Brahma et les divinités dans le Bouddhisme des origines


Il existe des divinités dans le bouddhisme, en plus d'un débat ancien sur la notion d'un "être suprême". À l'apparition du Bouddhisme, l'environnement religieux de l'Inde est le védisme et le brahmanisme dont il conserve un certain nombre des orientations.


Gautama, le bouddha historique, dans les suttas du canon Pāli, parlant des prêtres brahmanes de l’hindouisme qui n’ont jamais rencontré Brahma tout en enseignant comment vivre en unité avec lui, déclare qu’ils sont engagés dans une « tâche stupide, ridicule, vaine et vide ».


Dans le Tittha Sutta, Gautama déclare :


« Le fait de croire en la création du monde par un être suprême » conduit à un manque d’effort dans la pratique et à l’inaction.

Plusieurs textes affirment que le monde est "sans dieu créateur" (anissara, le terme Issara, issu du védique īśvara, désignant en pāli le dieu personnel théiste).



Sir Charles Norton Edgecumbe Eliot (en), diplomate anglais et érudit bouddhiste, dans son ouvrage sur l'hindouisme et le bouddhisme présente ainsi la relation aux déités dans le bouddhisme des origines :


Dans le bouddhisme des origines, le monde des esprits, des déités et des démons qui peuplent tel ou tel monde, n’est pas rejeté mais les vérités de cette religion ne dépendent pas d’eux et la tentative de gagner leur soutien par des sacrifices ou des oracles est par contre rejeté comme des pratiques vulgaires.


Dans plusieurs textes, les dieux ne sont en effet pas pris au sérieux, bien qu’évoqués fréquemment comme des accessoires. Il existe même des passages dans lesquels Gautama se moque d’eux. Ainsi, le Kevatta Sutta rapporte comment un moine qui méditait sur une question métaphysique s’adressa à plusieurs dieux et en arriva à interroger Brahmā directement, entouré de sa cour. Sa question était « Où les éléments cessent-ils d’exister et ne laissent plus aucune trace ? ». Ce à quoi Brahma répondit « Je suis le grand Brahma, le suprême, le tout-puissant, le seigneur de toute chose, le créateur, l’ancien, le père de tout ce qui fut et tout ce qui sera ». Le moine répondit alors « mais, je ne vous ai pas demandé si vous étiez tout ce que vous venez de déclarer, mon ami, mais où les éléments cessent d’exister et ne laissent plus aucune trace ». Alors, Brahma le prit par le bras et le tira à l’écart de sa suite pour lui dire : « Tous ces dieux pensent que je sais et que je comprends tout. Par conséquent, je ne donne aucune réponse en leur présence. Je ne connais pas la réponse à cette question, vous feriez mieux d’aller demander à Bouddha ».


Dans le Brahmanimantanika Sutta  ("l'invitation de Brahma"), Brahma, dont un des conseillers est le démon Māra, est ridiculisé dans ses prétentions à l'éternité et à la toute-puissance.



Dans le Tevijja Sutta (en), en revanche, le Bouddha accepte d'enseigner aux brahmanes qui l'interrogent à ce sujet la voie de l'union avec Brahma, même si cela ne constitue pas l'"objectif ultime" de la voie bouddhique :


Je connais Brahma, je connais aussi l'état céleste de Brahma, je connais également la voie menant à l'état céleste de Brahma, je sais également qui est né dans cet état céleste de Brahma.
Cette voie de l'union avec Brahma enseignée dans le Tevijja Sutta est constituée en pratique des Quatre Incommensurables.



La nature du Dharma


La nature même du dharma, tel que décrite dans certains textes liés à la tradition Madhyamaka comme le Samadhiraja Sutra, est semblable à celle d'un corps ou d'un être immortel, une vaste essence qui dépasse la forme humaine, similaire au Brahman ou même au Narayana de l'hindouisme.


Tathagata, le bouddha se comparant aux dieux



Dans les traditions du Mahāyāna, on pense qu’il existe un nombre incalculable de Bouddhas, tous d’une seule essence : c’est dans ce sens que le bouddha se proclame lui-même Tathagata et se positionne au-dessus des autres dieux quand il déclare, entre autres dans le Lalitavistara Sutra :



« Je suis le dieu au-dessus des dieux, supérieur à tous les dieux, aucun dieu n’est comme moi, comment pourrait-il y en avoir de plus grand ?».


Les dévas


Ils font partie de la cosmogonie bouddhiste, des êtres imparfaits qui vivent dans des environnements célestes. La vie d’un déva (voir aussi Deva (Bouddhisme)) est donc ainsi soumise au saṃsāra dans cette perception et ne serait pas un "dieu" au sens commun du terme.
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