Dimensions et cultures du Bouddhisme
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 Zen / Chan / Zeu / Dhyana / Jhana

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MessageSujet: Zen / Chan / Zeu / Dhyana / Jhana   Zen /  Chan / Zeu / Dhyana / Jhana EmptySam 12 Mar - 19:24



Le zen est une branche de bouddhisme mahāyāna qui insiste sur la méditation (dhyāna) à partir de la posture assise dite de zazen.

Zen /  Chan / Zeu / Dhyana / Jhana 265090senseizazen

Ci-dessus le célèbre Taisen Deshimaru maître bouddhiste zen japonais de l'école Sōtō et l'un des principaux introducteurs du bouddhisme zen en Occident. (29 novembre 1914 — 30 avril 1982).

Le mot zen est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois 禅 ou 禪, (« méditation silencieuse »), prononcé chán en mandarin, prononcé zeu en shanghaien, le mot ayant été emprunté au sanskrit dhyāna, en pâli jhāna (« recueillement parfait »).

Le zen se réfère au chan chinois influencé par le taoïsme et, plus particulièrement, à la posture de méditation de Siddhārtha Gautama lorsqu'il obtint l'éveil sous l'arbre de la Bodhi il y a plus de 2 500 ans en Inde, ainsi qu'a son influence coréenne du son.

La légende de l'origine de la tradition zen et de la lignée de ses maîtres remonte à un sermon du Bouddha Shâkyamuni à ses disciples alors qu'ils étaient réunis sur le Pic des Vautours, relaté dans le Lankavatara Sutra. Pour tenter d'expliquer un point de son enseignement, il se contenta de cueillir silencieusement une fleur d'Udumbara. Aucun des disciples n'aurait compris le message qu'il tentait de faire passer, à l'exception de Mahakashyapa, qui aurait souri au Bouddha. Celui-ci lui aurait alors dit devant l'assemblée qu'il lui avait ainsi transmis son trésor spirituel le plus précieux. C'est une préfiguration de la description du chan que l’on prêtera à Bodhidharma : « pas d’écrit, un enseignement différent (de tous les autres), qui touche directement l’esprit pour révéler la vraie nature de bouddha » (« 不立文字、教外別傳, 直指人心,見性成佛 »).

L'approche du zen consiste à vivre dans le présent, dans l'ici et maintenant, sans espoir ni crainte.

On peut dire approximativement que le zen Sōtō insiste sur la pratique de zazen (de za assis et zen méditation) et de shikantaza (seulement s'asseoir) alors que le zen Rinzai fait une large place aux kōan, apories, paradoxes à visée pédagogique dont la compréhension intellectuelle est impossible mais relève de l'intuition.

Zazen peut permettre de parvenir à l'éveil (satori) : la pratique elle-même est réalisation; pratique et éveil sont comme la paume et le dos de la main. Il suffit de s’asseoir immobile et silencieux pour s’harmoniser avec l’illumination du Bouddha. Néanmoins, selon le bouddhisme zen, même l'éveil ne saurait être un but en soi. Zazen doit être sans but, il aide à la connaissance de soi même et à la découverte de sa vraie nature.

Les kōan (école Rinzai) sont des propositions le plus souvent absurdes ou paradoxales que pose le maître et que le disciple doit dissoudre (plutôt que résoudre) dans la vacuité du non-sens, et, par suite, noyer son moi dans une absence de tensions et de volonté, que l'on peut comparer à la surface parfaitement lisse d'un lac reflétant le monde comme un miroir.


Comme toutes les versions sinisées du bouddhisme, le zen appartient à l'ensemble mahāyāna qui affirme que chacun possède en soi ce qu'il faut pour atteindre l'illumination. Certaines écoles (tiantai, huayan) considèrent que chacun et toute chose possèdent de la « Nature de bouddha ». La position zen, plus proche du courant philosophique du yogācāra, considère selon certains que la seule réalité de l'univers est celle de la conscience ; il n'y a donc rien d'autre à découvrir que la vraie nature de sa propre conscience unifiée.


Malgré la définition du chan comme « sans écrit » (en mandarin buliwenzi 不立文字) attribuée à Bodhidharma, des soutras ont inspiré une partie de son enseignement : le Sûtra du Lankā lui-même insiste sur la nécessité des écritures d'une part, et sur la nécessité d'autre part de ne pas leur accorder de valeur absolue ; certains maîtres ont laissé des écrits, des disciples ont rassemblé l'enseignement de leurs maîtres dans des recueils.


Parmi les soutras, on peut citer en premier lieu le Lankavatara Sutra rattaché à l'école yogācāra, qui a grandement contribué à la philosophie idéaliste du zen, qui voit en la conscience l'unique réalité. La tradition en fait le texte de référence de Bodhidharma ; plus récemment, D.T. Suzuki l'a abondamment commenté. Les sutras de « perfection de la sagesse » que sont le Sūtra du Diamant et le Sūtra du Cœur sont également importants, ainsi que le Shurangama Sutra particulièrement apprécié des courants syncrétistes, et le Samantamukha Parivarta, un chapitre du Sūtra du Lotus.


Parmi les textes écrits en Chine pendant les premiers siècles du chan, mentionnons le Sūtra de l’Estrade attribué à Huineng, sixième patriarche, ainsi que deux recueils de kōan, le Recueil de la falaise bleue (碧巖錄, en mandarin Biyan lu, en japonais Hekiganroku) composé au XIIe siècle, et La Barrière sans porte, composé au début du xiiie siècle.
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